Un rêve de Phébus

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août 2007

L'Ile aux enfants

Un peu après 11 heures, café en face de C. où j’ai amené la voiture bleue pour changer le pare-brise. L’opération devait durer 1 heure 45, on me dit qu’elle prendra 3 heures. J’aurais eu le temps de regagner la maison par le train mais j’ai préféré rester dans les environs pour lire et écrire. Je n’ai pu trouver que le Parisien et l’Equipe. Dans le premier, Clémentine Autin évoque la politique : « J’accorde une très grande valeur à l’amitié et, en la matière, je préfère appliquer le principe de précaution : je ne connais pas un univers aussi violent que (...)

Je compose le numéro

Après la voiture, c’est de mon pied dont je me suis occupé, pied qui a gonflé depuis quelques jours. Je rassure Kris (qui a laissé un message sympathique dans le forum, note pour la postérité), la guêpe n’est est pour rien. D’après le médecin, ce serait dû à d’anciennes foulures ou entorses qui se rappellent à mon bon souvenir à cause de la chaleur. Je n’ai pourtant pas encore ressenti une chaleur extrême cet été. A en appuyant sur les touches de son téléphone : « je compose le numéro ». Quant à M, il multiplie les sourires. (...)

Tu n'es pas resté longtemps dans le bain

Ce matin, A a assisté à mon bain. Elle n’a pas oublié de me faire une recommandation : « ne fais pas caca dans le bain ». Comme je devais me dépêcher pour être à l’heure chez le coiffeur, j’ai raccourci la partie « pause et méditation dans l’eau » et j’ai commencé à me rincer en disant « je vais sortir de l’eau ». Et là, j’ai été soufflé par la remarque d’A : « Tu n’es pas resté longtemps dans le bain ». Je le lui dis les rares fois où elle veut sortir de la baignoire à peine savonnée, mais l’à-propos de sa remarque m’a quand même (...)

Je n'étais pas le conducteur

Lorsque nous avons quitté G, où nous avions rendu visite à Nanette et sa petite famille, les deux enfants pleuraient ; ce qui risquait d’entraîner un retour en stéréo. Mais, la voiture à peine démarrée, les pleurs ont cessé et, un peu plus tard, A et M dormaient. Je me suis même permis de les accompagner dans leur sommeil, par intermittences. Je rassure mes lecteurs, je n’étais pas le conducteur. J’ai profité de cette visite pour constater que je m’étais trompé dans le branchement du téléphone sur la box. Je m’étais débrouillé d’une telle façon que, lorsque (...)

Goncourt

Cet été, le Figaro a demandé à différentes personnalités quel a été le seul regret de leur vie. Pour l’écrivain François Nourissier, c’est de ne pas avoir eu le prix Goncourt. « C’était peut-être de l’ordre de la gloriole mais dans cet ordre, ça m’aurait fait plaisir. Quelque chose me passait sous le nez et cela m’a blessé » (le Figaro du 2/8/07). Je me suis posé la question, comme chacun de mes lecteurs est peut-être en train de le faire. J’ai longtemps eu le regret d’avoir raté mon mariage, mais il a disparu. J’ai parfois celui de ne pas avoir 20 ans (...)

Pénurie d'amis pauvres

Près de 20 heures, Martine a dû s’arrêter de compter les paires de chaussettes d’A pour lui raconter l’histoire du soir. La valise de M est prête depuis hier soir, le sac de sa grande sœur ne va pas tarder à l’être. Un départ avec deux enfants (Nath est partie de son côté), c’est un déménagement. Certaines mauvaises langues reprochent à notre président Kennedy à nous de s’offrir une villégiature hors de prix pour ses vacances. C’est le problème de Sarko, il manque d’amis pauvres. La visite chez le pédiatre l’a confirmé : M a beaucoup grandi. (...)

Attendre un peu la maîtresse

Lors d’une pause dans ces activités d’écriture, le diariste peut se sentir soulagé. Il échappe à l’écriture quotidienne qui, parfois, s’avère contraignante. Mais, après quelques jours, il ressent un manque. Il écrit dans sa tête ce qu’il ne rédige plus sur son clavier, il en restera bien quelque chose pour ses prochains textes. Puis le manque devient trop grand, le diariste replonge, il écrit. Notre première semaine agenaise fut placée sous le signe du soleil, la seconde sous celui de la pluie (il devrait faire beau vendredi, lorsque nous remonterons vers le nord). A (...)

A veut aller à l'école

A peine levée, A a demandé ce matin à aller à l’école. Elle a réitéré sa demande plusieurs fois dans la journée. La question du pipi n’est pas encore réglée mais progresse. Tout à l’heure, elle m’a félicité lorsque je suis sorti des toilettes : j’avais réussi à faire pipi. Visite chez le pédiatre pour M, deux vaccins l’attendaient. Le premier s’est bien passé mais le second l’a fait hurler. Le médecin a demandé à Martine si M commençait à attraper des objets, question un peu surprenante, puis il s’est aperçu qu’il se trompait sur son âge. C’est (...)

Un certain caractère ludique

A Carrefour, je me suis lancé dans une grande aventure cet après-midi : j’ai utilisé une caisse sans caissière. Depuis longtemps, Ikea a réussi à transformer ses clients en livreurs et en monteurs de meubles, il est donc logique que les grandes surfaces ambitionnent de transformer les leurs en agents de caisse. Comme je n’avais dans mon panier rouge que très peu d’articles, l’opération a présenté un certain caractère ludique. J’ai juste eu besoin de la personne chargée de l’assistance pour entrer dans le bon sens ma Carte bleue dans l’appareil destiné à la (...)

I am Charlotte Simmons

Après avoir terminé Chroniques de l’oiseau à ressort, d’Haruki Murakami, j’ai commencé Moi, Charlotte Simmons, de Tom Wolfe. Le titre original est "I am Charlotte Simmons". Je trouve que « Je suis Charlotte Simmons » aurait mieux convenu que la traduction choisie pour l’édition française. Il s’agit d’un gros roman avec lequel je vais passer pas mal de temps. Oui, oui, c’est de la gourmandise. L’Express consacre un dossier à « Evry, le système Valls ». Voilà ce qu’on peut lire sur la couverture : « Comment il tient la ville. Sa garde rapprochée. Quel (...)