Un rêve de Phébus

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octobre 2019

Souvenirs d'Angleterre

Ce matin, dans mon bain, « A day in the life » des Beatles. C’est une de mes chansons préférées. Souvenirs d’Angleterre. Un professeur anglais qui nous fait travailler sur cette chanson et non sur « Let it be », trop connu. Je nous revois dans la pièce. Nous nous trouvions à Littlehampton. C’était mon troisième séjour en Angleterre. J’étais en 6ème pour le premier et nous avions visité Londres. J’avais acheté une énorme quantité de cartes postales, que j’ai toujours. La ville industrielle de Leeds avait abrité mon deuxième séjour. Plus tard, j’étais (...)

Les nuages n'en ont eu cure

Nous sommes à la campagne. Nous avions rendez-vous en fin de matinée avec un employé de la compagnie des eaux locales. Nous sommes partis ce matin, les enfants et moi, et Martine nous a rejoints en tout début de soirée. C’est pour cela qu’il y a deux voitures dans le jardin devant la maison. Cet après-midi, nous avons fait le tour du lac de M., malgré la pluie qui menaçait. A. a beaucoup chanté pour que la menace se transforme en action mais les nuages n’en ont eu cure. La promenade terminée, nous nous sommes offerts une boisson et une glace. (...)

Age apogique et éclectisme

Fin de la première semaine des vacances, c’est un peu comme une fin de juillet, ou encore l’entrée dans l’âge apogique de 45 ans. Nous nous sentons nous enfoncer dans une seconde moitié qui sera la dernière. J’ai acheté le hors-série de Valeurs Actuelles consacré à l’Algérie française avec comme sous-titre « les vérités interdites ». Je suis né en 1962, mon père était Algérie française (mais on ne parlait plus de ces choses là lorsque j’ai eu l’âge de comprendre) et détestait le Général de Gaule. Son jeune cousin avait épousé une jeune femme pied (...)

C'est peut-être réciproque

Le rituel du dimanche matin à la campagne : café, boulanger et boucher. Le parking autour de l’église était plein. Je suis de retour à la maison, M regarde A jouer aux Sims, Martine est dans son bain. J’écoute Fauve tout en tapant sur les touches de mon ordinateur (Saint Anne aux Francofolies de Montréal). J’ai acheté du poisson chez le boucher (il travaille avec le traiteur auquel nous avons fait appel pour notre mariage), je vais mettre cuire du riz pour l’accompagner. Dans le café, les gens me semblent souvent bizarres. C’est peut-être réciproque. Ou alors ils ne font (...)

Nous n'en sommes pas sortis les mains vides

Nous sommes rentrés de la campagne hier en début d’après-midi. Aujourd’hui, les enfants et moi sommes allés à Paris : FNAC, restaurant puis visite chez ma sœur. Comme d’habitude, nous ne sommes pas sortis les mains vides du grand magasin de produits culturels. A a choisi un livre dont elle adore l’autrice, M le dernier Asterix, qui vient juste de sortir, et moi « Game of Thrones  les origines de la saga ». (...)

Un propos un peu bête par définition

Il y a un peu plus d’un an, je pense, j’avais regardé les 2 premiers épisodes de Game of Thrones puis j’avais oublié que j’avais commencé cette série. J’ai renouvelé l’expérience la semaine dernière et, cette fois, j’ai beaucoup plus accroché. Ce n’est pas la meilleure série du monde (propos un peu bête par définition) mais une très bonne série. (...)

Nous ne sommes plus des individus

J’ai découvert il y a peu que j’étais un boomer. Plus loin dans le temps, j’avais appris que j’étais un hétéro cisgenre. Je suis aussi un mâle blanc de plus de 50 ans. Sans nous en rendre vraiment compte, nous sommes en train de passer dans un monde où les caractéristiques d’une personne deviennent des catégories d’appartenance. Cela a bien-sûr des conséquences. Comme je suis blanc, je ne peux pas comprendre ce que ressentent les noirs. Comme je suis un mâle, je ne peux pas comprendre ce que ressentent les femmes. Nous ne sommes plus des individus, mais des cases, qui (...)