Un rêve de Phébus

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novembre 2015

Photos de vacances

Aucune visite d'enfants hier soir pour Halloween. Une seule si je me rappelle bien ces dernières années. A et M ont tout de même maintenu la tradition, déguisés et accompagnés de leur maman, et ont ramené 2 sacs de bonbons, accompagnés de quelques biscuits d'apéritif salés et même d'un Père Noël en chocolat. Un article très intéressant du chercheur André Gunthert dans le magazine Fisheye (septembre-octobre 2015) intitulé « Faut-il interdire les photos de vacances ? ». J'aime bien cette phrase : « Avant de sombrer dans la dépression, il convient de tempérer cette (...)

Café du commerce

Je suis avec mes parents dans ma tête ce matin, peut-être parce que nous sommes le jour de la Fête des Morts, peut-être parce que cela fera bientôt un an que mon père est décédé. J'ai réalisé une autre expérience sociologique intéressante la semaine dernière (autre par rapport à ma lecture d' After pendant les vacances d'été), l'écoute de l'émission de radio « Les Grandes Gueules » sur RMC. L'émission correspond bien à son titre et évoque un café du commerce radio-diffusé. Je précise que je n'ai rien contre les cafés du commerce, au sens propre comme au sens (...)

La course éperdue d'un fils vers son père

Les homosexuels pourront donner leur sang, mais avec une condition discriminante, ne pas avoir eu de relations sexuelles depuis une année. Certains voient là une illustration de la méthode Hollande : prise d'une décision, désir de ne froisser personne, finir par mécontenter tout le monde. Yann Queffélec parle à la radio de son père (Europe 1 Social Club). Il est passionnant. « Le nouveau livre de Yann Queffélec est le récit d‘une course éperdue d'un fils vers son père. L'histoire tragi-comique d'une enfance sans drame, mais tissée de malentendus. Un enfant entre en cachette (...)

L'horreur

En janvier, l'année avait commencé par une sidération, l'impression d'une horreur irréelle. Cela ne pouvait pas arriver en plein Paris. Vendredi soir, l'horreur a fait son retour, mais sans la sidération. Comme si cela devait arriver, comme si on avait accepté l'idée que des tueurs puissent massacrer des civils ne pouvant en aucune manière se défendre. (...)