Un rêve de Phébus

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décembre 2020

Je ne parviens peut-être plus à écrire des choses légères.

Je me dis parfois que mon moi futur, par exemple dans 10 ans, regrettera toute cette période où mon moi présent n’a pas écrit. Une période qui s’allonge au fur et à mesure que le temps passe. Un changement d’année pourrait être propice à une écriture plus régulière, d’autant plus que l’année 2020 a été une année bien pourrie. Mais je ne sais pas si j’en retrouverai l’envie. Je sais juste que je ne veux plus m’imposer une contrainte d’écriture quotidienne. Je ne parviens peut-être plus à écrire des choses légères. (...)

j’ai trop tendance à comprendre ceux qui ne sont pas de mon avis

Comme je trouve que le temps passe trop vite, je ne me joins pas à ceux qui estiment que l’année 2020 n’en finit pas de finir. Mais je les comprends. C’est peut-être l’un des problèmes de mon mode de pensée, j’ai trop tendance à comprendre ceux qui ne sont pas de mon avis. Je ressens le même phénomène pour mes adversaires (je ne parle pas échecs et autres jeux de société). Il a fallu en effet que je dépasse assez largement le demi-siècle pour réaliser que j’avais des adversaires. Je me demande même s’il n’y a pas des gens qui ne m’aiment pas. Je ne suis pas (...)

Fascination

J’aime l’idée que certains pays sont déjà en 2021 et que d’autres le seront après nous. La nouvelle année arrive même plusieurs fois dans certains pays, assez vastes pour contenir plusieurs fuseaux horaires. J’écris régulièrement sur Facebook des statuts comme « nous n’avons jamais été aussi près du Bac 2020 ». J’éprouve une sorte de fascination pour le temps, qui pourtant n’existe pas. Le temps n’est qu’une échelle qui mesure le vieillissement. La question de ces derniers jours est de se demander si 2021 sera pire ou mieux que 2020. J’ai l’impression (...)