Un rêve de Phébus

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septembre 2017

Aucune lassitude, au contraire je suis content

Hier, j'ai vécu ma trentième pré-rentré. Je fais de plus en plus partie des meubles dans mon établissement. Mais, ayant enseigné très longtemps dans deux lycées en même temps, je n'ai pas cette impression. J'aurais même pu écrire « pas loin de 50 pré-rentrés » puisque je la faisais jadis le matin dans l'un de mes lycées et l'après-midi dans l'autre. Je n'éprouve encore aucune lassitude à l'idée de reprendre mes cours. Au contraire, je suis content de retrouver mes élèves. Mon seul regret est de ne pas avoir fait plus de choses pendant ces vacances. Loi travail, Macron (...)

Le Luxembourg n'a pas craqué

Rentrée de M en sixième demain, première rentrée au collège. Il est très inquiet, comme A il y a 2 ans. Le soir, elle était déjà comme chez elle au collège. C'est mardi que je retrouverai mes premiers élèves, que j'accueillerai en tant que professeur principal pendant toute la matinée. Comme ils m'ont déjà supporté en première, je les connais tous. Dès que le néo parisien Killian M'Bappe touche la balle, on a le sentiment qu'il va se passer quelque chose. L'équipe de France n'a pas encore marqué contre le Luxembourg mais ça ne saurait tarder. Aujourd'hui Téléfoot a (...)

Un pas de plus vers la fin

Grâce à Facebook, plusieurs collègues m'ont souhaité un joyeux anniversaire hier, tout comme quelques élèves de terminale. Je suis heureux de ces marques d'attention qui ont en plus le mérite d'atténuer l'idée que chaque nouvel anniversaire est un pas de plus vers la fin. La rentrée de M a été difficile. Tous les garçons de sa classe étaient ensemble en primaire et il se retrouve isolé. C'est d'autant plus difficile pour lui qu'il ne va pas spontanément vers les autres. (...)

Living

M n'a pas encore de copains au collège mais au moins il le prend mieux. Il a commencé l'AS badminton hier après ses cours. Nous avons fait venir Emmaüs pour leur donner des meubles dont notre grand living. Ils les ont bien récupérés sauf ce dernier qu'ils n'ont pas voulu démonter. Pourtant, chez mon père, mais dans un autre département, les gens d'Emmaüs avaient bien démonté les armoires. (...)