Un rêve de Phébus

← Retour au journal

février 2009

Tu vas réveiller les parents

Ce matin, A à son frère alors qu’ils étaient encore dans leur lit : « Tais toi, tu vas réveiller les parents, ils vont être de mauvaise humeur ». Je ne sais pas si M a vraiment compris la mise en garde mais nous avons ainsi pu gagner quelques minutes supplémentaires dans notre lit. Toujours ce matin, A ne voulait pas aller en course avec moi. Martine m’a alors proposé d’emmener M, ce que j’ai accepté. A a changé de tête et est venu me faire un câlin, « Je veux aller avec M ». Pour la première fois, ils m’ont donc tous les deux accompagné dans mes (...)

Rituel

C’est devenu un rituel : je suis de nouveau allé faire les courses du dimanche matin avec les deux Petits. A n’était pas très partante mais nous ne lui avons pas donné le choix et, une fois les préparatifs terminés et le pas de la porte franchi, elle était ravie. Nath dort à la maison le temps de son Bac blanc qui a commencé aujourd’hui. L’appartement est plus calme que celui de sa maman. L’Etat avance 6 milliards d’euros à Renault, Peugeot et Citroën, en échange de quelques contraintes. Qui croit encore que Sarko est un ultra-libéral. J’ai déjà peine à le voir (...)

Oui, je parle bien

Promenade avec les Petits cet après-midi, un peu de tourniquet puis un arrêt chez le fleuriste et à la boulangerie. Sur le tourniquet, M s’est raidi lorsque j’ai commencé à le faire tourner puis il s’est progressivement détendu, ne voulant ensuite plus arrêter. La balade a d’ailleurs été riche en émotions pour lui car il a commencé à pleurer lorsque nous sommes entrés chez le coiffeur, juste pour permettre à A de faire un bisou à l’une des coiffeuses (arrêt oublié dans ma première phrase). Devant le magasin de fleurs, elle a expliqué à plusieurs personnes que (...)

Il n’est pas trop portable en fin de compte

Fin d’après-midi, nous sommes arrivés à la maison de campagne de papi juste avant l’heure du goûter. Auparavant, nous nous sommes arrêtés au village voisin pour acheter des gâteaux. M tombe souvent, se cogne contre la table. Il faut qu’il s’habitue à la disposition des meubles, d’ailleurs très peu nombreux. Il fait froid, pourtant notre voisin a remonté le niveau du chauffage, sans doute hier. A l’exception de M, nous dormons sur des matelas posés à même le sol. Les enfants les prennent plus pour un terrain de jeu que pour des lits. La salle à manger vient aussi de (...)

Lorsqu’il fait la sieste, elle déclare s’ennuyer

Dimanche, nous approchons de la fin de l’après-midi. Parents et enfants viennent de prendre un goûter. Martine vient de mettre son manteau à M qui se précipite dehors pour rejoindre sa sœur. A a sorti sa dînette et fait la conversation à la voisine une casserole à la main. M remplit la beine de son camion jaune. Au moment de dire au revoir à la dame, A lui recommande de se couvrir plus chaudement la prochaine fois et de ne pas oublier de lui apporter un kinder. Martine : « Ca ne se fait pas de réclamer A ». La voisine : « Elle n’a pas réclamé, elle a demandé ». A et (...)

Les charmes de la maison de campagne

Dans la maison de campagne, nous n’utilisons pas la chambre de mon père, qui reste fermée. Ce matin, alors qu’elle jouait dans le couloir avec son petit frère, A lui dit : « chut, papi dort ». Un de leurs jeux du moment est de se courir après en en s’exclamant « tu peux pas m’attraper ». Parfois, M coure tout seul en prononçant « peux pas per ». Cet après-midi, nous avons acheté un canapé- lit, choisi hier soir sur internet. Je ne dormirai plus (il devrait être livré mercredi) sur un matelas défoncé et nous ne serons plus quatre dans la même pièce pour (...)

Une machine qui a renoncé à essorer

Le nouveau canapé est arrivé à la maison de campagne un peu avant midi aujourd’hui. Les livreurs, manquant de place dans leur camion, n’ont pas pu récupérer l’ancien, qui présente la double particularité d’être lourd (nous avons tout de même pu le porter jusqu’à la chambre désormais dévolue aux Petits) et d’avoir eu son intérieur dévoré par une souris. A a accepté l’idée que nous ne dormirons plus tous les quatre dans la même pièce lorsque je lui ai expliqué que la chambre devenait la leur et qu’ils pourraient la décorer. La présence de l’ancien (...)