Un rêve de Phébus

Il n’est pas trop portable en fin de compte

Fin d’après-midi, nous sommes arrivés à la maison de campagne de papi juste avant l’heure du goûter. Auparavant, nous nous sommes arrêtés au village voisin pour acheter des gâteaux. M tombe souvent, se cogne contre la table. Il faut qu’il s’habitue à la disposition des meubles, d’ailleurs très peu nombreux. Il fait froid, pourtant notre voisin a remonté le niveau du chauffage, sans doute hier. A l’exception de M, nous dormons sur des matelas posés à même le sol. Les enfants les prennent plus pour un terrain de jeu que pour des lits. La salle à manger vient aussi de nous servir de terrain de jeu à ballons. A un moment, A a interrompu la partie pour aller dire à sa maman qu’elle l’aimait tous les jours et qu’elle lui faisait un bisou. Les deux Petits jouent maintenant à pousser une petite voiture sur le sol. Je les regarder avec inquiétude lorsqu’ils enjambent le fil électrique qui relie l’ordinateur portable à une prise de courant. Même s’il a retrouvé une nouvelle jeunesse, le portable a tout de même toujours besoin d’électricité et de livres ou autres objets destinés à empêcher son écran de basculer en arrière. Il n’est pas trop portable en fin de compte.