Un rêve de Phébus

← Retour au journal

avril 2009

Poissons

A, en voyant un prospectus de Castorama, à sa maman : « c’est là où tu as acheté le canapé ». Cet achat date d’environ un mois. Ce matin, elle m’a accompagné en course, retrouvant avec une grande joie les petit caddies. Elle arrivera vite à l’âge où les tâches ménagères semblent moins amusantes. Cet après-midi, je l’ai emmenée au sport, le poisson collé dans mon dos a amusé des petites filles. « Il a un poisson dans le dos le monsieur ! ». (...)

Au balcon

Mes écrits se font plus rares. Dans quelques années, je regretterai peut-être de ne pas avoir davantage à lire sur cette première partie de l’année 2009. Les vacances sont toujours les bienvenues, mais celles qui commencent aujourd’hui méritent encore plus cette remarque. Ces dernières semaines ont été éprouvantes, avec un dernier jour bien dans la lignée : une collègue qui craque et qui balance au moins une chaise contre une vitre, et Nath qui croise le proviseur qui la renvoie chez elle à cause de la couleur de ses cheveux. Je pensais pourtant que cette histoire (...)

Cloches

Ce matin, A nous a expliqué que les cloches ne pouvaient fabriquer les œufs car elles n’avaient pas de bras. Les œufs viennent du ciel car le soleil, lui, a plein de… Puis elle a fait un geste circulaire pour évoquer les rayons. Les cloches se sont débrouillées pour passer alors que les Petits et moi faisions nos petites courses dominicales. Elles parviennent aussi bien à passer inaperçues que le père Noël ! (...)

Campagne

Joies de la campagne : les traces du séjour d’une souris dans les toilettes. Nous l’avons cherchée en vain dans presque toutes les pièces (pas dans la chambre de mon père). A : « M, si tu vois la souris, tu me le dis ». Le très convenu Pierre Assouline s’est offert dans son blog le cadavre de Maurice Druon avant même son enterrement. Druon était en effet non seulement un fieffé réactionnaire, mais en plus fier de l’être, crime impardonnable. « Un résistant de la première heure, sans aucun doute, courageux et intrépide, mais on en connaît d’autres et qui ne (...)

Crêpes

Promenade dans Sens, nous avons mangé une crêpe là où nous avions oublié un bavoir lors de notre précédent séjour. Martine avait téléphoné le lendemain, le bavoir avait été retrouvé mais là, il semble perdu. Oublié puis perdu, quel triste destin pour un bavoir. A et M ont mangé chacun une moitié de crêpe. Ce matin, je les ai filmés en train de jouer à « tu m’attraperas pas ». Ils ont plus d’espace pour courir ici que dans l’appartement. J’ai arrêté le film lorsqu’ils se sont rentrés dedans, M basculant en arrière et se cognant la tête contre le sol. (...)

Piscine

Première baignade de M dans une piscine ce matin. Pas très rassuré au début, il ne voulait plus quitter le bassin à la fin. Soutenue par des flotteurs aux bras et autour d’une ceinture, appuyée sur une planche, A était ravie de flotter sans notre aide et de constater que le mouvement de ses jambes la faisait avancer. Nous avons ensuite déjeuné à côté d’un lac. A à son frère, l’un de ces derniers jours : « Tu es mon petit frère, tu es là pour jouer avec moi ». (...)

Bon appétit la petite famille

Fin des vacances, reprise demain de ce qui pourrait être la dernière ligne droite de l’année si je donnais dans la métaphore sportive. Nous sommes rentrés vendredi après-midi de notre séjour à la campagne. Jeudi, le parrain de M et sa petite famille sont venus passer la journée avec nous. A table, A nous a d’ailleurs gratifié d’un « bon appétit la petite famille ». Dès qu’il repère une voiture dans un magazine que je suis en train de lire, M s’exclame : « voiture ! ». Il fait souvent la même chose dehors mais c’est moins surprenant. La gauche a trouvé dans (...)

J'ai préféré m’abstenir

Si l’épidémie de grippe porcine se confirme, Sarko, qui voulait tant être président, se sera pris dans la tronche une crise financière mondiale et une pandémie. Un peu comme VGE et ses deux chocs pétroliers. Je pensais porter un paquet de copies à Paris aujourd’hui mais je n’ai pas corrigé assez vite pour faire davantage qu’un simple aller et retour. Donc j’ai préféré m’abstenir. Se rendre dans la capitale n’est intéressant qu’à la condition de voir des gens qu’on aime, de visiter des librairies ou d’arpenter les rues avec une pause lecture dans un café. Au (...)