Un rêve de Phébus

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juillet 2018

Foot et Bac

Je me dis presque tous les jours que je dois écrire. Je n’arrive pas à me convaincre suffisamment pour que ce souhait soit suivi d’effets. L’équipe de France de football rencontre demain la Belgique pour une place en finale de la coupe du monde. On ne s’en doutait pas vraiment il y a quelques semaines mais cette coupe est peut-être pour nous, 20 ans après 1998. Nos résultats au Bac ont été une nouvelle fois très bons. Dans ma classe, deux rattrapages dont un pour un élève qui nous inquiétait beaucoup. Pour l’autre élève, ça a été une mauvaise surprise, même si (...)

Une parenthèse enchantée

Il y a 20 ans l’équipe de France de football devenait championne du monde. 20 ans après, elle peut conquérir un deuxième titre. Elle est favorite, mais cette coupe du monde n’aime pas les favoris. D’après certains, l’enthousiasme des Français serait à la fois artificielle et le fruit d’une manipulation, un peu comme le panem et circenses des Romains. Les Français ne seraient pas capables de se rendre compte qu’on leur fait ainsi oublier leurs difficultés. Ces propos sont méprisants. Personne ne croit que la France championne du monde paiera ses factures. Mais tout le (...)

Un bonheur éternel

C’est fait, notre équipe est une nouvelle fois championne du monde. 20 ans et une finale perdue (2006) pour arriver à accrocher une deuxième étoile à ce beau maillot bleu. Cette équipe a su retrouver l’esprit guerrier qui animait celle de 1998 (beaucoup de ressemblances entre les deux histoires) et ses individualités ont su faire la différence face à une valeureuse Croatie qui nous a beaucoup inquiétés. C’est d’ailleurs la principale différence avec les vainqueurs de 1998 qui avaient surclassé le Brésil en finale, alors qu’aucune des rencontres précédentes n’avait (...)

Une affaire d'été plus qu'une affaire d'Etat

Hier, j’ai profité de la journée de repos du Tour de France pour regarder à la télévision les auditions par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb le matin, et le préfet de Paris Michel Delpuech l’après-midi. Le travail ne me quitte pas puisque ces auditions peuvent être vues comme un formidable cours de sciences politiques. Sur le fond, l’affaire dite Benalla ressemble avant tout à un feuilleton, d’autant que ce monsieur pourrait être un fabuleux personnage de roman, et, pour reprendre un bon mot lu dans la presse, (...)

On rejoue le match

D’un seul coup, l’affaire Benalla a fait oublier le titre de champion du monde de l’équipe de France de football. On peut espérer que ce parcours footballistique reste plus longtemps dans les mémoires que cette « tempête dans un verre d’eau » pour reprendre l’expression du président Macron. Je suis intervenu plusieurs fois sur Facebook et sur Twitter à propos de cette affaire. J’essaie de rester rationnel et de m’opposer à toute hystérisation, ce qui tient de l’impossible. J’apparais ainsi pour certains comme un macroniste. Si c’était vrai, j’en tirerais la (...)