Un rêve de Phébus

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décembre 2018

Emeutes

Hier soir, dans un match qualifié de vintage par un journaliste, Saint-Étienne a battu Nantes 3 à 0. J’aime toujours autant les Verts. Une nouvelle fois, et plus encore que samedi dernier, les émeutiers et autres casseurs se sont déchaînés dans Paris, brûlant des voitures, pillant des magasins, s’attaquant aux forces de l’ordre, profitant de l’irresponsabilité des Gilets Jaunes. Depuis quelques années, il y a systématiquement des incidents violents à chaque manifestation (auparavant, ils avaient lieu en fin de manifestation et on parlait d’éléments incontrôlés). On (...)

Emeutiers

J’ai regardé les scènes d’émeute hier, puis les images des dégâts provoqués par la violence. Je ne sais pas si j’ai éprouvé une sorte d’intérêt malsain ou une sidération face à des comportements que je ne peux comprendre. Je sais qu’il y a des idéologues, de droite et de gauche, qui, confortablement installés sur un siège sans doute confortable, ou dans leur fauteuil, approuvent cette violence, un peu comme s’ils acclamaient une équipe pendant une rencontre de foot. On peut identifier dans ce mouvement trois sortes d’émeutiers. D’abord les émeutiers (...)

Une seconde classification

Des lycéens sont entrés dans la contestation, histoire d’augmenter le bazar ambiant. J’espère que notre lycée sera épargné ; nous n’avons pas besoin de cela en ce moment. Une autre classification, lue sur Facebook, d’une personne que j’ai jadis connue grâce à la revue Cancer (Bé Dé-Hel). « Les émeutiers : ceux-là se battent contre la police ou se contentent de lui résister – parfois d’ailleurs après avoir crié « CRS avec nous ». Les vandales : ceux-là veulent expressément casser du flic (ou du « facho »), briser les symboles de l’État capitaliste. Ce (...)