Une seconde classification
Des lycéens sont entrés dans la contestation, histoire d’augmenter le bazar ambiant. J’espère que notre lycée sera épargné ; nous n’avons pas besoin de cela en ce moment.
Une autre classification, lue sur Facebook, d’une personne que j’ai jadis connue grâce à la revue Cancer (Bé Dé-Hel). « Les émeutiers : ceux-là se battent contre la police ou se contentent de lui résister – parfois d’ailleurs après avoir crié « CRS avec nous ». Les vandales : ceux-là veulent expressément casser du flic (ou du « facho »), briser les symboles de l’État capitaliste. Ce sont eux qui ont tagué l’Arc de Triomphe (« Vive le vent ! Vive le vent ! Vive le vandalisme ! ») Les pilleurs : ceux-là dévalisent les pharmacies, les boutiques de luxe et de fringues. Nous pourrions aussi dire qu’il y a une quatrième catégorie de « casseurs » : les infiltrés. Mais ceci est une autre histoire. » Les émeutier seraient les Gilets jaunes et l’ultra droite (pour comparer avec ce que j’ai proposé hier) et les vandales l’ultra gauche. Les infiltrés, ajoutés par Bé Dé-Hel, sont des policiers déguisés en casseurs afin de faciliter les interpellations. Ils sont bien entendu souvent accusés de jeter de l’huile sur le feu, de provoquer des tensions afin de déconsidérer les manifestants.