Attendre un peu la maîtresse
Lors d’une pause dans ces activités d’écriture, le diariste peut se sentir soulagé. Il échappe à l’écriture quotidienne qui, parfois, s’avère contraignante. Mais, après quelques jours, il ressent un manque. Il écrit dans sa tête ce qu’il ne rédige plus sur son clavier, il en restera bien quelque chose pour ses prochains textes. Puis le manque devient trop grand, le diariste replonge, il écrit. Notre première semaine agenaise fut placée sous le signe du soleil, la seconde sous celui de la pluie (il devrait faire beau vendredi, lorsque nous remonterons vers le nord). A n’a plus peur de faire pipi sur le pot et M n’arrête pas de grandir ; des vêtements un peu grands en début de séjour sont désormais presque trop petits. (21/8/07)
mardi 28 août 2007
Je n’ai pas vraiment replongé puisque je n’ai plus écrit depuis mardi. Je n’arrive pas à le faire lorsque je vis dans une maison devenue collective du fait de notre présence. Pour moi, la collectivité commence à partir de pas beaucoup. Le pipi dans le pot ne se passe pas aussi bien que je l’écrivais mardi dernier. A sait se retenir mais elle a du mal à arrêter de le faire lorsque c’est nécessaire. Ce matin, en allant à la Poste, nous sommes passés par sa future école pour voir si des informations concernant la rentrée étaient affichées. Lorsque je lui ai dit que la maîtresse était encore en vacances, elle m’a proposé de l’attendre un peu. Quant à M, il risque de perpétuer la tradition de bavardage de la fratrie (en fait de ses sœurs) : il fait très souvent des heu.