Matzneff aurait mérité à maintes reprises le prix Goncourt mais ne boudons pas notre plaisir
Reprise des cours après deux semaines de vacances, pendant lesquelles nous avons effectué une petite escapade en Gironde : découverte de Bordeaux sous la pluie, d’Arcachon sous le soleil et enfin ramassage de pommes de pin sous les assauts de moustiques vindicatifs. La Mégane, qui n’avait sans doute jamais autant roulé d’un seul coup, a bien résisté. Avec la Berlingo, il n’était pas vraiment nécessaire de prendre garde aux limitations de vitesse sur l’autoroute (sa lourdeur nous en dispensait) mais avec la Mégane, c’est un combat de tous les instants. Le prix Goncourt a été attribué en tout début d’après-midi à Pierre Lemaître (« Au revoir là-haut ») et le prix Renaudot à Yann Moix (« Naissance »), attribution qui me fait très plaisir en souvenir de mes premiers pas sur les forums littéraires et des délires doublés d’une grande connivence avec l’inoubliable TRI. Les forums consacrés à Moix, à Beigbeder, à Houellebecq ou encore à Duteurtre, et bien entendu la liste de diffusion dédiée à Amélie Nothomb, avec les Péplautes que j’ai qualifiés de canal historique… Cette « Naissance » de Moix me remplit de nostalgie. Le prix Renaudot Essai me comble encore plus puisqu’il a été décerné à Gabriel Matzneff (« Séraphin, c’est la fin ! »). Matzneff aurait mérité à maintes reprises le prix Goncourt mais ne boudons pas notre plaisir.