Un rêve de Phébus

Comment dissoudre une organisation qui n’existe pas formellement ?

Un an après l’élection d’Emmanuel Macron, toujours cette question récurrente : comment expliquer sa victoire ? Des livres et des documentaires donnent des explications partielles. Beaucoup de gens mettent en avant le rôle des médias, dans une sorte de complot ourdi par la gauche et par François Hollande. C’est accorder à ce dernier un grand crédit. La question peut aussi se poser de façon différente : qui a provoqué la chute de François Fillon ? Là aussi, il est trop facile de pointer du doigt les médias.

A propos des Black Blocs, le début de l’article de Wikipedia : « Un black bloc désigne une tactique de manifestation, une forme d’action directe collective, un ou des groupes d’affinité. Avant et après une action, un black bloc n’existe pas formellement. Sans organigramme, ni figures centralisées, il est constitué d’individus et de groupes d’individus organisés ou non, sans appartenance formelle ni hiérarchie, tout de noir vêtus et masqués pour l’anonymat. Il est formé principalement d’activistes issus des mouvances libertaires et anarchistes. Les actions du black bloc ciblent généralement les symboles de l’État (force policière, tribunaux, bâtiment administratif) et de la société capitaliste (banque, agence d’intérim, entreprise multinationale, publicité). Afin de justifier leurs interventions parfois violentes face à la mondialisation libérale, les militants anarchistes soutiennent que le capitalisme est infiniment plus destructeur qu’aucune de leurs actions directes. » Des voix s’élèvent pour demander leur dissolution. Comment dissoudre une organisation qui n’existe pas formellement ?