Des lettres graves, voire sentencieuses
Comme chaque année, la rentrée littéraire précède la rentrée scolaire. Comme chaque année, je la trouve excitante, même si elle est parfois décevante. Ce ne sera pas le cas cette année (j’ai l’impression d’écrire un début de chronique, j’en ai deux sur le feu) : un (très ?) bon Nothomb, un Angot qui donne envie de la lire et quelques autres romans alléchants. Très belle première page du Figaro littéraire (21 août 2008) avec une photo de Francis Scott Fitzgerald et de sa fille, Scottie, au volant d’une voiture décapotable. « Pour la première fois sont rassemblées les lettres échangées entre Fitzgerald et sa fille Scottie. Derrière l’écrivain au bout du rouleau, en panne d’inspiration, on découvre un homme qui consacre ses dernières forces à sa femme et à sa fille. Une adolescente à qui il adresse des lettres graves, voire sentencieuses, qui révèlent un être habité par un fort sentiment paternel».