Quand je suis joyeux, j’ai une sexualité libertine sans immoralité
L’épicerie dans laquelle j’achète mes journaux n’étant pas encore ouverte lorsque, ce matin, je suis passé devant avec A, je me suis rabattu sur le Parisien (20 août 2008), seul quotidien vendu dans le café situé près de la halte garderie. Le plaisir de lire un journal en buvant un café… Bien m’en a pris puisque le quotidien a organisé une rencontre entre Fabrice Luchini et quelques-uns de ses lecteurs, dont j’aurais adoré faire partie. Extraits : « Vous me renvoyez à ma condition, c’est clair. Le mec en fin de piste. Physiquement, je sens encore un écho sur les femmes mais vous m’avez dit, en gros, que mes deux derniers rôles sont une espèce de mec qui a dépassé les 50 ans et « se tape de la jeune ». Il faut que je l’accepte, ce n’est pas un moment facile. Moi, je suis assez bête pour ne pas avoir l’impression que j’ai cet âge-là. (…) Je ne suis pas fait pour ça (être amoureux NDP). Ca m’alourdit, ça me plombe et ça me rend très malheureux. Je déteste ça : je voudrais des relations qui n’emprisonnent pas. Quand je suis joyeux, j’ai une sexualité libertine sans immoralité. Je ne suis pas tellement monogame. Je trouve que c’est une impasse. Ma propre meuf dit : « Il faut qu’il y en ait deux, trois qui se coltinent le morceau. » »