C'est papa qui a mis la radio !
Il était question des seins d’une amie sur un forum littéraire. Le même jour, 20 juin 2007, Libération, le fleuron de la presse Rothschild, consacrait un article aux seins mal traités. « Certaines gardent les bras croisés sur la poitrine, d’autres ne veulent essayer que du blanc, ou se sentent obligées de justifier leurs imperfections, comme pour meubler ce moment délicat où une femme observe les seins d’une autre ». Tout à l’heure, alors que je faisais manger A dans une pièce pendant que Martine, dans une autre, finissait de donner son biberon au sieur M, je n’entendais pas ce qu’elle me disait. « Je ne t’entends pas, A a mis la radio trop fort ». Et A de rétorquer : « c’est papa qui a mis la radio ! ». Fête de la musique ce soir, c’est le moment d’avoir une pensée pour Philippe Muray dont « Après l’histoire » vient d’être réédité (Gallimard, « Tel »).