Pensée plus vaine que réparatrice
L’homme et la femme fatigués peuvent toujours se dire qu’ils rattraperont leur sommeil perdu lors de la prochaine nuit. Je me suis surpris à avoir cette pensée réparatrice avant de me rappeler que M est encore trop jeune pour ne pas avoir faim au cœur de la nuit. Alors, après un biberon, à la fin de la sieste de Martine, je suis allé m’allonger sur le lit et ai dormi trois heures. Je n’aime ni l’état qui suit le réveil, ni ce temps perdu. Je ne déteste pas perdre du temps, mais de façon plus agréable.