une obligation morale d'être heureux
blue-bird
Vous n’avez pas tord avec ça, comme si cette période de vide devait nécessairement nous satisfaire, ce qui sous-tend que les hommes jouiraient d’un bonheur idéal s’ils étaient inactifs toute l’année. Je ne pense pas que l’oisiveté rende heureux ; les insulaires s’ennuient. Personnellement, l’immense étendue de toutes ces heures vides qui forment des jours puis des semaines m’angoisse, mes journées manquent de structure sans le lycée et ma mélancolie en profite pour se faire mieux sentir. Savoir que la rentrée est dans moins d’un mois me réchauffe un peu le cœur.
La première citation est très jolie ! Elle donne à rêver, et c’est peut-être bien un de nos motifs secrets : une douce espérance que le destin s’attendrisse...
Je tenais à vous le dire, j’aime beaucoup lire votre journal que j’ai découvert il y a peu, et comme je l’ai commencé depuis le début (j’en suis à 2008) j’apprécie beaucoup les petites anecdotes avec votre fille A., elles sont si attendrissantes ! Je suis un peu admirative de la tranquillité avec laquelle vous semblez mener votre vie de professeur et de père de famille, même si l’on sent parfois un peu d’angoisse liée au passage du temps. Comment pouvez-vous être aussi serein ? N’est-ce qu’une impression ?
On peut lire dans un de vos écrits que ceux-ci ont été qualifiés de chroniques plutôt que d’écrits réellement intimes et je partage cet avis. Vous êtes un des diaristes les plus constants et les plus anciens sur ce site ; c’est un peu frustrant de n’avoir jamais connaissance de vos sentiments peu importe la situation. Votre écrit relatant votre mariage avec Martine m’a particulièrement étonnée, seriez vous un homme à l’abri de "l’impétuosité des passions" ? (les années de 2003 à 2007 manquent-elles parce que vous vous dévoiliez plus que voulu ?)
Pardonnez ma curiosité, loin de moi l’envie de vous dire quoi mettre dans votre journal ! Je ne fais qu’exprimer mon ressenti.
PS : serait-il possible d’avoir le nom du livre que vous avez publié en 2008 ?