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Raphaël rf.oodanaw@flahflah
Mince alors ! J’ai intérêt à me grouiller : manquerait plus que tu sois publié avant moi…
Mince alors ! J’ai intérêt à me grouiller : manquerait plus que tu sois publié avant moi…
Une fois dans la place, je ferai éditer mes amis.
Quand on sait qui se cache sous le pseudo de Phébus, la remarque de M. Juldé ne manque pas de piquant !
Mathieu, quel est mon prénom ?
Avez-vous bu pour ne pas vous en souvenir ?
Vous portez un nom illustre, mais il est vrai que ce n’est pas vous qui l’avez rendu tel. D’où l’intérêt sans doute que vous portez à votre prénom. Si personne ne l’a trouvé, je le donnerai lundi.
Non non, hier soir, je n’avais pas bu. Ou alors trop pour me le rappeler. Je ne porte aucun intérêt à mon prénom, que je n’ai pas choisi. C’était juste pour savoir si vous m’aviez reconnu. Comme ce n’est pas un concours, vous pouvez proposer un prénom avant demain.
Non seulement votre nom de famille est bien connu dans le monde des lettres et du journalisme, mais votre prénom aussi, c’est celui du meilleur roman de Drieu : Gilles.
Certes, vous donnez des détails biographiques inventés afin de brouiller les pistes, mais votre style est reconnaissable entre tous !
Parmi les lecteurs de ce blog, quelqu’un avait-il reconnu l’auteur ?
Gilles ? Je ne m’y attendais pas. Pourquoi n’avez-vous pas choisi Michel, Benoît, Amélie, Gabriel, Patrick, Frédéric, Philippe, Jean, Raphaël ? Ou alors Gil ?
Je n’ai rien choisi : votre nom m’a été dicté par votre style.
L’indice que j’avais donné restreignait, pour les lecteurs voulant deviner, le champ des possibilités. Parmi les auteurs dont vous citez les prénoms, la plupart n’ont pas d’ascendants célèbres. Exceptions : Benoît, mais il ne porte pas le nom de son arrière-grand-père ; Amélie, mais elle est beaucoup plus célèbre que son oncle, idem pour Frédéric (j’ignore d’ailleurs quel est son lien de parenté avec Marc). Quant à Gabriel, son nom est certes illustre, mais c’est lui, et nul autre, qui l’a rendu tel.
En dehors de Gilles, les autres possibilités étaient Nicolas, Alexandre, Didier, François et Marie (car vous auriez pu, pour corser l’affaire, vous travestir). J’en oublie sans doute.
Je réalise que je n’ai retenu, dans mon précédent message, que les auteurs dont au moins un ascendant fut célèbre. Mais l’indice que j’avais donné n’était pas aussi restrictif : il n’excluait pas que la notoriété du nom fût due à un homonyme. Il faut donc repêcher Patrick, et ajouter Renaud. Pour ce qui est de Philippe, deux répondent au critère, mais il me semble que c’est à un troisième que vous pensiez. On peut aussi retenir Romain et Marc, mais sont-ce bien des écrivains ?
Y a-t-il eu des Xavier qui avaient des ancêtres illustres ?
(J’ai un peu l’impression de parcourir une liste des saints du calendrier...)
Je serais quand meme curieuse de savoir quel écrivain illustre a comme descendance une personne se prénommant Gilles… De toutes façons, vu ma connaissance de la litterature, il est fort probable que le patronyme ne me dise rien du tout.
Je n’ai pas parlé d’un "écrivain illustre", mais d’un nom illustre.
Le grand père de Gilles, éditeur, romancier et journaliste de renom, entra en Résistance en 1941. Il devint rédacteur en chef du journal Libération clandestin, et cofonda le Centre national des écrivains. Il fut arrêté et déporté en 1944. De son expérience en camp de concentration, il tira un livre célèbre. Son épouse fut, elle aussi, écrivain.
Le père de Gilles fut Résistant et déporté à ce titre. Ecrivain et journaliste, il fut notamment rédacteur en chef du Figaro.
Gilles, dont je persiste à penser qu’il s’agit de Phébus, a obtenu le prix Interallié et le prix Renaudot-essai. Il est rédacteur en chef à Paris-Match.
Matthieu, je connais Phebus dans la vie réelle, ainsi que sa petite famille, Martine, Nath et la ravissante petite A. et je t’assure qu’il ne se prénomme pas Gilles :)
D’un autre côté, Nanette est-elle réelle ?
J’ai enfin découvert qui je suis ! Je suis d’autant plus impardonnable que Gilles a écrit un truc pas gentil sur Christine Angot, que mon presque cousin l’a reproduit sur son blog, que Guilaine n’était pas contente et que j’ai failli intervenir pour dire que Gilles était vraiment un écrivain. Mais je n’ai pas non plus que ça à faire.
Je ris.
C’est donc à ça que tu ressembles sans barbe ? olivier.roller.free.fr/martinchauffiergilles2.jpg
Mon rire se joint à celui de Jacques Layani !
Gilles, je me réjouis que vous soyez entouré d’amis fidèle, comme Nanette, attachés à la réussite de votre aventure, qui renouvelle celle de Romain Gary.
Ce n’est certes pas facile d’être écrasé par un patronyme si glorieux. Quel repos cela doit être pour vous de mener ici une autre vie dans la peau virtuelle d’un petit prof anonyme.
Mon intention n’est nullement de mettre en péril l’expérience que vous menez ici, elle est de saluer le grand écrivain que vous êtes. Je suppose que vous tirerez un livre de tout cela, et j’espère que j’y tiendrais une place. Telle est ma seule ambition.
Délirant.
Que ne ferait pas la mule pour qu’un pape la regarde ; et s’il n’y a pas de pape, le premier venu fera l’affaire.
Je vous l’ai pas dit ? Mais en fait je me prénomme Amélie ;)
Allons, Mathieu, voyons… Phébus n’a rien à voir avec Gilles Martin-Chauffier ! Phébus n’est qu’un des pseudonymes de Philippe Sollers, comme chacun d’entre nous…
Gilles,
Comme je vous l’ai dit au Salon du livre, je vous ai découvert avec "Une affaire embarassante", qui reste pour moi votre meilleur livre.
Certains n’y ont vu qu’un roman à clefs sur l’affaire Péchiney. C’est très réducteur. J’ai été passionné par ce roman alors que je ne connais que très superficiellement l’affaire qui l’a inspiré.
Le moment où Schomberg, alias Boublil, apprend que le ministre (Bérégovoy) a réuni son état-major au grand complet, lui excepté. Il réalise alors que c’est pour lui un arrêt de mort. "La presse nous tient. Il faudra lui lâcher un os, et un gros" lui faites-vous dire (en substance). Le gros os, ce sera lui, bien sûr.
Le fameux anniversaire de Béré chez Edgar. Traboulsi qui fait boire le ministre pour obtenir des infos sur l’affaire Triangle… C’est gros, mais le récit est si bien mené que ça passe.
Les livres d’investigation m’ont toujours ennuyé, car trop superficiels (et en général, fort mal écrits). Je suis persuadé que seul le roman, parce qu’il montre les hommes à la fois dans leur vie publique et privée, et aussi dans leur vie intérieure, peut rendre compte de la globalité d’une société.
On lira encore avec plaisir et intérêt "Une affaire embarasante" ou "Belle-amie" alors que plus personne ne saura qui furent Bérégovoy, Boublil et Traboulsi, ni Dumas et Deviers-Joncour.
Je m’insurge ! Phébus, où est mon exemplaire dédicacé ? ?
Mathieu, vous allez réussir à me brouiller avec mes amis.
Bon, Phébus, je crois qu’il est temps de tomber le masque… Et il faudra que tu nous expliques qui est cet acteur qui joue ton rôle à chacun de mes passages sur Paris, et qui ne ressemble absolument pas à GMC… Une non-ressemblance frappante, d’ailleurs. Ne pas y ressembler à ce point, c’est un aveu !
Le délire augmente. Il faut appeler un médecin.
Je me demande qui délire en fait ... c’est vrai, moi, de ma lointaine Helvétie, je n’en sais rien finalement, peut-être ai-je été bernée tout ce temps ?
Raphaël, le fantoche que vous croisez parfois à Paris est à Gilles ce que Paul Pavlovitch fut à Romain Gary.
Chrysante, rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule.
Gilles, en fait, autant qu'"Une affaire embarrassante", j’aime "Les Corrompus". On y retrouve un héros proche de celui de votre premier roman (le premier signé de votre nom en tout cas, car avant Phébus, vous aviez un autre pseudonyme, Gilles Hemsay), "Les canards de Golden gate". En général, quand les romanciers mettent en scène un jeune héros, à plus forte raison s’ils sont jeunes eux-mêmes, c’est un idéaliste ou un naïf. Or, votre jeune héros à vous est un cynique plutôt vélléitaire, et pourtant il a quelque chose de sympathique. Cela tient, je pense, à son ironie détachée.
Finalement l’ambition est vulgaire. Vous, vous avez étez préservé de cette vulgarité-là, puisque votre nom vous ouvrait grandes les portes de la meilleure presse. D’où sans doute votre désinvolture, et la tranquille assurance avec laquelle vous vous mouvez dans ce monde de requins.
Me revient ce mot de Jules Renard : "L’ambition va bien aux grands hommes. C’est n’être rien et être quand même modeste qui est difficile" (j’ai cité de mémoire). Il faut avoir une solide conscience de sa valeur pour accepter de paraître moins que ce que l’on est, comme vous le faîtes ici.
Le terme de "fantoche" pouvant blesser le comparse de Gilles, je précise que je ne l’emploie pas dans son sens de personnage falot, sans consistance, mais dans son sens premier issu de "fantoccio", c’est-à-dire : créature qu’un tiers meut au moyen de ficelles.
Cela ne retire rien aux très grandes qualités et à la forte personnalité que peut, par ailleurs, montrer cette excellente personne.
Bah, "fantoche" allait assez bien avec "petit prof".
Gilles, vous n’allez pas vous faire des amis dans les syndicats d’enseignants ! Il est vrai qu’ici, votre pseudo vous permet de vous lâcher davantage que dans Match !
Vous ne m’avez pas compris, Mathieu. Je voulais juste dire que les deux termes étaient aussi malvenus l’un que l’autre.
Pourtant, Gilles, le personnage que vous vous êtes créé ici me fait irrésistiblement pensé à celui qu’incarne le regretté Darry Cowl dans ce film :
www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/20800/Le-Petit-prof/affiches/1.html
Et si vous avez vu le film, vous ne pouvez contesté que ce petit prof est éminemment sympathique.
Gilles, en relisant nos derniers échanges, je prends soudain conscience de votre profond attachement au personnage de Phébus.
Je crois que c’est à ce signe que l’on reconnaît les grands romanciers, les grands créateurs de fiction en général : ils aiment leurs personnages. Normal, ce sont leurs enfants, ils leur ont donné une partie de leur vitalité.
Et, à l’inverse, les mauvais romanciers sont ceux qui défendent une thèse, et privilégient ceux de leurs personnages qui leur servent de porte-parole.
Il faut le dire et le répéter : un personnage de fiction ne vit dans l’imagination du lecteur qu’à proportion de la sympathie que lui a porté son créateur.
Gilles, je m’amuse beaucoup à la lecture de vos derniers billets. J’admire comment vous m’introduisez dans votre roman en gestation, le tranquille détachement avec lequel vous niez être vous-même. Je savais que vous aviez de la ressource, et c’est pourquoi j’ai pris le parti de révéler aux lecteurs de ce blog votre véritable identité : j’offrais à votre roman un joli rebondissement.
J’imagine déjà les interviews que vous donnerez à la sortie du livre :
- Mais aucun des lecteurs du blog de Phébus ne s’est douté de quelque chose ?
- Oh que si ! L’un d’entre eux, particulièrement perspicace, a découvert mon identité, et la nature du projet littéraire que je menais. Heureusement cela paraissait si gros que les autres n’y ont pas cru. L’un d’entre eux, le moins futé du lot, voulait même appeler un médecin ! Vous voyez que j’avais de tout dans mon lectorat.
- Cela aurait pu flanquer votre projet par terre. Comment avez-vous réagi ?
- Oh ! Je n’ai pas paniqué. Vous savez, j’avais fini par totalement m’identifier à ce Phébus, à tel point qu’on peut dire que j’étais sincère en démentant être GMC. Il y a beaucoup d’analogies, vous savez, entre le travail d’un écrivain et celui d’un comédien. Albert Dieudonné, l’interprète du Napoléon d’Abel Gance, avait fini par se prendre pour l’empereur : il se promenait la main dans le gilet, etc. Eh bien, je peux dire que moi aussi, je me suis pris pour Phébus, du moins quelques minutes par jour.
- A vrai dire, ce qui me surprend c’est qu’il n’y ait eu qu’un de vos lecteurs pour découvrir la supercherie. En tout cas, sans forcément vous reconnaître, d’autres auraient pu se douter de quelque chose. Car enfin, votre Phébus écrit remarquablement bien. Or de nos jours les profs de banlieue sont quasiment aussi illettrés que leurs élèves. (variante pour journalistes de gauche : Or les profs de banlieue aussi aliénés par la culture bourgeoise sont plutôt rares, non ?)
- Soit je faisais écrire Phébus selon sa condition, et alors quel ennui, pour le lecteur et pour moi ! Soit je lui donnais du talent littéraire, mais alors il n’était pas très crédible qu’il ne fût que prof de banlieue. J’ai choisi, pour ménager mes lecteurs, la deuxième solution. Et pour la crédibilité, j’ai donné à Phébus des goûts littéraires de droite. Comment écrire mal quand on est lecteur assidu de Nimier, de Blondin et de Bernard Frank (comme vous le savez, ce dernier pense à gauche, mais écrit à droite) ? De plus, j’en ai fait le collaborateur d’une petite revue littéraire, de droite également. Enfin, j’ai imaginé qu’il écrit un roman.
- On peut y voir une mise en abyme, car ce roman, ça peut être celui que vous nous présentez aujourd’hui.
- Ah, je n’y avais pas pensé, mais oui, pourquoi pas ? (rires)
La seule question qui se pose encore : qui se cache derrière Mathieu ? !
Il pourra nous le dire lui-même.
Qui se cache derrière moi, Chrysante ? Attendez que je me retourne… Eh bien, je ne vois personne ! Je m’appelle réellement Mathieu, aussi certainement que vous vous appelez Chrysante et que le maître des lieux s’appelle Phébus…
Trêve de plaisanterie. Gilles, votre message me donne une idée. Je suis à votre disposition pour participer à la promotion de votre livre. Je vous accompagnerai sur les plateaux de télé où je serai l’internaute qui a découvert le pot-aux-roses. J’énoncerai tous les indices qui m’ont mis sur la voie. Et pourquoi ne pas inviter avec moi Chysante dans le rôle de l’internaute qui aura tout gobé jusqu’au bout ?
Matthieu, tu ne seras pas l’internaute qui a découvert le pot-aux-roses, mais celui dont tout le monde se moquera pour s’être monté un film abracadabrantesque et s’être entêté dans sa fixette jusqu’à en devenir risible. C’est à ce point que moi-même je me demande qui tu es et si tu ne le fais pas exprès pour tous nous faire marcher. Allez, dévoile ton jeu, on a tous bien ri.
On pourra au moins retenir quelque chose de positif du double mandat de Chirac : il a remis Rimbaud au goût du jour !
En tout cas, nul ne pourra nier que cette sujet a créé de l’animation sur ce forum, lequel en avait bien besoin !
Et puisque de tous côtés on m’invite à conclure, voici mon dernier mot :
Phébus écrit superbement et mérite de devenir un auteur de succès - si, d’aventure, il n’en est pas déjà un.
En tout cas, nul ne pourra nier que ce sujet a créé de l’animation sur ce forum, lequel en avait bien besoin !
Et puisque de tous côtés on m’invite à conclure, voici mon dernier mot :
Phébus écrit superbement et mérite de devenir un auteur de succès - si, d’aventure, il n’en est pas déjà un.
Il reste tout de même un petit problème : à quel moment se trouve-t-on en face du "Paul Pavlovitch" de Gilles Martin-Chauffier ? Le Phébus petit-prof-de-banlieue que ses amis ont l’habitude de croiser à Paris, bref barbu débonnaire, lors de salons du livre ou de réveillons quelconques, est-il un acteur grassement (c’est à espérer)payé par GMC pour que personne ne se doute de son inexistence… Ou bien, est-ce ce Phébus-là qui écrit les romans de GMC, et l’homme que l’on a l’habitude de voir dans les émissions littéraires et les salons, un simple acteur ?
(Mathieu, vous avez eu tort de répondre à Nanette, selon moi. Le charme est rompu. Dommage...)
Comment ça je n’ai plus de charme ? ;) En fait on se trouve tous dans le Truman Show, tous les gens qui nous entourent ne sont que des acteurs et nous sommes tous filmés à l’insu de notre plein gré :) (Bon, ça c’est déjà le cas)
Mon forum n’a pas forcément besoin d’animation. Mais, Mathieu, vous êtes toujours le bienvenu dessus. Rares sont ceux qui me font autant de compliments.
En revanche, si vous pouviez animer un peu celui-là :
Raphaël, vous m’avez mal lu, ou bien je me suis mal exprimé : ma conclusion est ouverte.
Bonjour,
On m’a signalé ce blog dont l’auteur pourrait être Gilles Martin-Chauffier.
Je ne sais qu’en penser. C’est possible bien sûr, car GMC (dont je suis une lectrice assidue) est quelqu’un qui aime se renouveler. Mais il faut avouer que ce serait un peu gros. Et puis ce Phébus a quand même une assez intense activité littéraire, sous un autre nom d’ailleurs. Je ne vois pas comment GMC pourrait cumuler.
Mais Mathieu a des arguments, même si, sur la fin, il en rabat un peu. Conclusion ouverte, dit-il, tout en faisant pencher la balance du côté de l’identité Phébus = GMC.
Pour moi aussi, hypothèse ouverte, mais je penche plutôt de l’autre côté. Car le style de nos deux auteurs est quand même assez différent. GMC a plus de mordant, Phébus plus de bonhomie.
Arretez de délirer…
C’est à moi que ça s’adresse ?
C’est ça qui est drôle : Mathieu a réussi à semer le doute chez certain ! "Il est sérieux, là, ou quoi ?" J’adore…
Chloé, pouvez-vous me dire qui est ce "on m’a signalé" ? Vous comprendrez que si je deviens célèbre, j’aimerais savoir d’où cela vient.
Phebus (ou Gilles),
C’est un de mes amis qui lit régulièrement La Presse Littéraire et qui vous connait donc sous votre nom de chroniqueur de ce journal, et aussi sous celui que vous portez ici.
Il m’a donné ce deuxième nom, mais pas l’adresse. Comme il m’avait précisé que vous aimez "Amélie Nothomb", j’ai tapé vos deux noms sur Google, et me voilà !
J’ai été très intéressée quand il m’a dit que peut-être vous étiez GMC, car j’aime beaucoup cet auteur. C’est même lui, avec son "Roman de Constantinople", qui m’a convaincue que la Turquie devait entrer dans l’Europe, alors que j’était farouchement contre, à cause du sort des femmes là-bas.
Raphaël, je tiens à vous préciser que je n’ai qu’un tout petit doute !
Je suis pour l’entrée de la Turquie dans l’UE, à la condition que l’accompagnent l’Inde et la Chine. Mais, à ma décharge, je n’ai pas lu le "Roman de Constantinople".
Et mon autographe ? C’est quand que je l’aurai mon autographe ? Martine est au courant que tu deviens célèbre ? :D
Bienvenue sur ce forum, Chloé ! Je suis heureux d’y rencontrer une admiratrice de GMC.
J’ai dit plus haut qu’en ce qui me concerne le premier sujet que vous avez évoqué était clos et donc je m’y tiendrais, non sans avoir reformulé plus clairement ma dernière phrase, car certains semblent l’avoir mal comprise :
Par "Phébus écrit superbement et mérite de devenir un auteur de succès - si, d’aventure, il n’en est pas déjà un.",
j’ai voulu dire :
Quand bien même Phébus ne serait pas GMC, il écrit si bien qu’il mériterait d’être un auteur à succés.
(Vous voyez que j’ai l’art de mettre tout le monde d’accord. Je devrais me lancer dans la politique.)
Cette fois, je tourne définitivement la page.
Je voudrais vous parler, Chloé, de votre deuxième sujet, "le Roman de Constantinople". Et je vous invite à vous méfier. GMC a un style si plaisant et alerte qu’il pourrait nous faire gober n’importe quoi. Moi aussi, j’aime beaucoup ce livre, mais attention ! Certes on peut fantasmer sur Théodora, la p… sacrée impératrice, notre coeur peut vibrer en lisant l’histoire de Soliman tombé amoureux de son trop charmant vizir - mais qu’on n’aille pas croire que la Turquie d’aujourd’hui est un vaste lupanar. L’obscurantisme y règne. Savez-vous que quiconque y évoque publiquement le génocide arménien y risque la prison ferme ?
Le livre de GMC doit se lire pour ce qu’il est, un beau roman, une légende haute en couleurs. Il serait absurde de se fonder sur lui pour choisir un bulletin de vote.
J’aimerais bien ajouter quelque hose, mais tout a été dit… J’ai passé un bon moment : il se passe toujours quelque chose chez Phébus !
C’est assez amusant, car l’écrivain Nimrod (c’est un pseudonyme), ayant lu, dans mon blog, un texte où je citais, fort louangeusement, une de ses interviews, m’a laissé, il y a quelques mois un commentaire, en m’appelant… Matthieu (avec deux T). Or, Matthieu n’est pas mon prénom. (Mais il a dû penser que j’étais Matthieu Bénézet ou Matthieu Messager.)
On pourrait proposer un nouveau jeu, savoir qui est Nimrod.
Le message est dans le titre…
*M/N, diminitif
Mathieu, je suis une grande littéraire et je contemple le monde qui m’entoure à travers le prisme de la littérature.
Chloé, vous me plaisez de plus en plus.
Phébus, remerciez donc GMC (si ce n’est vous !) de m’avoir amenée ici.
D’un autre côté, vous faîtes des avances à Jacques.
Euh… Ne soyez pas jaloux, Phébus.