France d'en haut, France d'en bas
Baron
Vos lecteurs se souviennent avec émotion, Phébus, de votre légitime fierté à la lecture du sommaire du premier numéro de La Presse littéraire, où votre nom voisinait avec celui de Gabriel Matzneff.
Mais que lis-je dans la dernière livraison de la Revue littéraire, sous la signature de Jean-Claude Perrier ? " On se demande ce que fabrique Gabriel Matzneff (...) dans cette galère, où il est le seul écrivain de talent à tenir tribune".
Perrier le persifleur relève en outre que la Presse littéraire fait partie du même groupe que "Féminin spécial chats" et "Le Foot poster", qu’elle est bourrée de fautes d’orthographe, y compris en couverture où un "s" a été oublié au nom de "Pessoa", et que son directeur vient d’être condamné pour contrefaçon de deux magazines d’Hachette Filipacchi Médias.
Mais que cela ne vous chagrine pas. Perrier est un méchant snob, un odieux élitiste qui brocarde votre revue parce qu’il l’a trouvée chez le marchand de journaux de Plougastel-Daoulas. Honte à ce puant bourgeois qui prétend interdire la culture aux bouseux !