Dans LE BON USAGE, Grevisse fait remarquer que les règles relatives au DE nobliaire ne sont pas toujours rigoureusement respectées. Il trouve dans Balzac, J.Renard, L. Daudet et d’autres, des exemples de maintien du DE devant des noms polysyllabiques et à initiale consonantique. Grevisse observe néanmoins que la disparition du DE est fonction du caractère plus ou moins illustre de la personne. (tout cela est dans le paragraphe 1004b du BON USAGE)

Absolument, mais le Grévisse est un (excellent) livre destiné à indiquer les règles du bon usage, puis à illustrer comment les meilleurs écrivains les respectent, mais aussi les enfreignent, soit par inadvertance, soit volontairement. La règle n’en reste pas moins fixe. En plus je trouverais désobligeant de considérer que Beauvoir n’est pas suffisamment illustre pour qu’on ne supprime pas sa particule ! Une si grande et profonde philosophe, dont la correspondance sentimentale égale presque les lettres de Sévigné (sans particule)...

Ce livre est ce que vous dites, en effet. Seulement, certains s’en servent pour suivre les règles au plus près, et d’autres pour voir jusqu’où ils peuvent s’en éloigner. Cela dit, je reconnais qu’il y a quelque chose de bizarre dans ce DE BEAUVOIR.

Se répandre est la marque des vieux cons incontinents...
Le sarcasme celle des nains goîtreux et impuissants.
A bon entendeur Jules G.