Un rêve de Phébus

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Forum

Le journal de la "culture"

Jules G

Peut-on savoir pourquoi ce journal écrit en grosses capitales "DE BEAUVOIR" sur sa couverture, tandis qu’en français on enlève la particule dans ces cas-là, sauf pour les noms d’une syllabe ? (Exception : Sade, comme le relève Renaud Camus.) Ça fait peut-être très culturel, mais guère cultivé. Mais comme ce n’est pas le ton de ce blog, je ne vais pas me répandre en plus en sarcasmes sur Juldé ou Asensio…

Très bon choix que la lecture de Jaenada ! Ce romancier est le plus drôle que j’aie lu ces dernières années, avec peut-être Éric Chevillard -- que je vous conseille si vous ne le connaissez pas, surtout dans ses derniers romans.

Ah oui, tant que j’y suis, félicitations pour le futur heureux événement (je ne suis pas souvent là alors je mets tout d’un coup dans ce message.)

oliviermb

Dans LE BON USAGE, Grevisse fait remarquer que les règles relatives au DE nobliaire ne sont pas toujours rigoureusement respectées. Il trouve dans Balzac, J.Renard, L. Daudet et d’autres, des exemples de maintien du DE devant des noms polysyllabiques et à initiale consonantique. Grevisse observe néanmoins que la disparition du DE est fonction du caractère plus ou moins illustre de la personne. (tout cela est dans le paragraphe 1004b du BON USAGE)

Jules G

Absolument, mais le Grévisse est un (excellent) livre destiné à indiquer les règles du bon usage, puis à illustrer comment les meilleurs écrivains les respectent, mais aussi les enfreignent, soit par inadvertance, soit volontairement. La règle n’en reste pas moins fixe. En plus je trouverais désobligeant de considérer que Beauvoir n’est pas suffisamment illustre pour qu’on ne supprime pas sa particule ! Une si grande et profonde philosophe, dont la correspondance sentimentale égale presque les lettres de Sévigné (sans particule)...

oliviermb

Ce livre est ce que vous dites, en effet. Seulement, certains s’en servent pour suivre les règles au plus près, et d’autres pour voir jusqu’où ils peuvent s’en éloigner. Cela dit, je reconnais qu’il y a quelque chose de bizarre dans ce DE BEAUVOIR.

Niafron moc.liamtoh@hjjj

Se répandre est la marque des vieux cons incontinents...
Le sarcasme celle des nains goîtreux et impuissants.
A bon entendeur Jules G.

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