Un rêve de Phébus

Yacafocon

Une période traditionnellement difficile au lycée : copies, conseils de classe, réunions parents-professeurs, avec la nuit qui arrive plus tôt mais un froid qui pour le moment nous épargne. J’ai cependant échappé aux réunions du niveau des secondes puisque trop peu de parents demandaient à me voir. Je leur proposerai une possibilité de rencontre plus tard. Attentats, COP21, état d’urgence, j’ai du mal à avoir des avis tranchés, refusant le simplisme d’un « yacafocon » sorti du café du commerce pour atterrir sur les médias sociaux. Je ne veux pas être de ces gens dont on peut deviner à l’avance ce qu’ils écriront sur tout sujet, sur tout événement, ne bougeant pas d’un iota dans leur pensée, leurs peurs, voire dans leurs névroses. Je suis certainement moi aussi très prévisible dans mes réactions et mes écrits, d’autant plus que je ne suis pas opposé à une certaine cohérence dans ma pensée, mais je ne veux pas sombrer dans un esprit de chapelle nuisible à toute réflexion.