Un rêve de Phébus

Village

C. est un village assez vivant le dimanche matin : du passage dans le café, dans la boulangerie (une boulangerie rénovée qui a changé de propriétaire, réouverture en novembre dernier après 18 mois de fermeture), dans la boucherie ou encore dans l’épicerie, qui a récupéré certaines activités de la Poste, fermée depuis 2 mois. L’épicier a une liste d’une dizaine de personnes, à qui il peut remettre de l’argent. Il s’agit des personnes qui retiraient des espèces à la Poste au moins une fois par semaine. Le Festival de Cannes prendra fin ce soir et Roland-Garros a commencé en fin de matinée. Nous avons ainsi la confirmation que l’année scolaire (au lycée) n’en a plus pour longtemps avant de disparaître. Les pronostics sont en faveur de Novak Djokovic, Raphael Nadal étant « moins bien cette année » (Le Journal du Dimanche du 24 mai 2015). Achat en effet du Journal du Dimanche ce matin, que j’ai feuilleté un buvant un café. Des questions : « Jusqu’où ira Daech ? », mais aussi « Cannes a-t-il encore une âme ? ». On y voit aussi la culotte de Sophie Marceau (« Les dessous de la Croisette »), accompagnée de l’inévitable rappel historique de 2006 : même lieu mais le sein gauche nu à la place de la culotte. Fin de soirée, j’attendrai demain pour connaître le palmarès de Cannes. Je viens de lire des extraits de mon Phébus de 2007 et quelques mois de 2003. Si on définit un écrivain par la cohérence de ses écrits, j’en suis un.