Une nouvelle fois, de très bons résultats au Bac. Dans ma classe de ES, un seul élève passera le rattrapage avec de très grandes chances de l’obtenir. Dans ce cas, nous obtiendrons une troisième année de suite 100 % de réussite, score que nous visions. Nous ne le visions pas pour des raisons statistiques mais parce que derrière chaque échec se cache un élève, une personne, qui connaît une déception même s’il en est parfois le principal responsable. Surprise hier matin au lycée dans lequel se tenait mon jury de Bac : je me retrouve vice-président du jury sans en avoir été prévenu à l’avance. C’est vrai que si j’avais été prévenu à l’avance, cela n’aurait pas changé grand chose. Je ne sais même pas si j’aurais eu des consignes. Là, je n’en avais aucune mais me suis bien débrouillé grâce à l’aide précieuse d’une collègue prof de philo, d’une secrétaire efficace et d’un système informatique qui a oublié de tomber en panne. Je n’ai été que vice-président car le président de jury est un universitaire que l’on ne voit quasiment jamais.