Une nostalgie apaisée, à défaut d'être heureuse
Quelques mots pour montrer que je n’abandonne pas mon Phébus. Je me dis que dans quelques années, je trouverai dommage tous ces trous, parfois très longs. Nous avons fait un saut à la campagne ce week-end. Prendre l’air nous a fait du bien. J’ai d’autant plus apprécié que nous sommes au lycée en pleine période de conseils de classe, synonyme de multiples choses à faire, le plus souvent dans l’urgence. Je n’aime pas l’urgence, même si l’adrénaline qu’elle procure n’est pas désagréable. Cette adrénaline et la relation avec mes élèves me manqueront lorsque je partirai en retraite. Ce n’est pas encore pour tout de suite mais j’ai reçu en fin de semaine le récapitulatif de toutes mes années de travail, depuis mes deux emplois d’été à la Banque de France (mon côté banquier macronien) et ma première année de professeur (seulement quelques heures) dans l’établissement où je sévis encore. Lire toutes ces années m’a projeté en arrière, dans une nostalgie apaisée, à défaut d’être heureuse.