Un rêve de Phébus

Un cauchemar qui devient un simple souvenir

La malédiction est vaincue : l’équipe de France a enfin battu l’équipe d’Allemagne dans une compétition officielle. La dernière fois, je n’étais pas né, malgré mon demi-siècle bien dépassé. Le cauchemar de Séville (1982) peut enfin devenir un simple souvenir, et non plus un traumatisme collectif. Nous vivrons peut-être une immense déception dimanche (finale contre le Portugal) qui atténuera la portée de l’exploit contre l’Allemagne. Mais espérons que non. La première mi-temps a été à l’avantage des Allemands qui, à tout moment, étaient susceptibles de marquer. La chance et Hugo Lloris, notre gardien de but, en ont décidé autrement. Parler de chance n’est pas diminuer l’exploit, les Français en ont beaucoup manqué pendant des décennies contre l’Allemagne.