Quand une soirée se prolonge dans la nuit
Hier, c’était le dernier vendredi du mois de septembre, synonyme de la soirée des anciens. Du monde et des conversations très sympathiques avec des jeunes contents d’échanger quelques mots avec leurs anciens professeurs et encore plus contents de se retrouver entre eux. Comme le bal des terminales, comme le matin des résultats du bac, cette soirée rythme ma vie de professeur. Peu de collègues en revanche. La majorité d’entre eux n’aiment pas ces retrouvailles ou trouvent qu’elles ne sont pas importantes. Pour prolonger la soirée, j’ai rêvé qu’élève, je faisais un contrôle de maths avec la collègue dont je suis le plus proche. Je ne savais pas qu’il devait avoir lieu et je ne réussissais à faire aucun des exercices proposés. J’ai donc rendu une copie blanche. Pour me consoler, une responsable de niveau adjointe m’a dit qu’il y avait moyen de faire en sorte que la note n’apparaisse pas sur les relevés de notes. Mais elle conterait quand même dans la moyenne. J’ai alors décidé qu’être en même temps élève et professeur c’était trop.