Musique et fessées
"Bientôt, je connaîtrai la réponse". C’est ainsi que Gabriel Matzneff termine son Journal 2009-2013, journal à la fois triste et beau. J’ai utilisé cette phrase comme statut FB sans rien ajouter d’autre, sinon des guillemets. Est très vite apparu un commentaire de Marie-Rêve, « moi aussi je viens de finir… ». En lisant le titre « Mais la musique soudain s’est tue », je pense très souvent à la très belle chanson de Jean-Pax Méfret, « La musique s’est arrêtée », une chanson sur le génocide pratiqué par les khmers rouges au Cambodge, même si assassiner son propre peuple n’est pas réellement un génocide. Il est beaucoup question de fessées aujourd’hui dans les médias. Pour le Conseil de l’Europe, notre législation « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels » (cité par Le Monde du 4 mars 2015). Je ne sais pas si la loi doit interdire la fessée mais je pense qu’on ne doit pas en donner, qu’on ne doit pas frapper plus faible que soit. Autre très belle chanson : « J’ai battu ma fille » de Lynda Lemay.