Le double message était clair
Après la lecture de Nano (un thriller de Robin Cook consacré à la nanotechnologie), j’ai commencé « La République des rumeurs » d’Alexandre Duyck, « un voyage passionnant et périlleux dans les arrière-cuisines, parfois nauséabondes, de notre République » (4ème de couverture). Je ne sais pas si ce voyage est périlleux (peut-être pour ceux qui se font des illusions sur la nature humaine) mais il est effectivement passionnant. Lecture pour un futur proche : « Jamais assez maigre, journal d’un top model », de Victoire Maçon Dauxerre, avec Valérie Péronnet. Les Français aiment détester les présidents américains. Si Donald Trump est élu, ils vont être servis. J’ai appris aujourd’hui à M à jouer aux échecs. A l’école, il avait refusé de s’inscrire à une activité jeux d’échecs pour que ce soit moi qui lui apprenne à jouer. Il y a quelques jours, il avait dit à sa maman qu’il était triste que j’apprenne à d’autres enfants à jouer aux échecs mais pas à lui. Le double message était clair. Lorsque je lui ai dit que les fous restaient toujours sur une case de même couleur, il m’a répondu que non car « si on se fait manger un fou si on le reprend après, il peut être sur une autre couleur » (il évoquait la promotion). C’est la première fois que quelqu’un me proposait cette réfutation. Mais en réalité, si on reprend un fou, ce n’est pas le même que celui qui a été perdu.