Un rêve de Phébus

L’absence temporaire d’internet me semble désormais préférable au bas débit

Nous sommes à C. depuis quelques jours. Promenades, lecture, écriture, travail sur photos, visionnage de la fin de la première saison de Gossip girl… Je ne regarde cette série qu’à la campagne pendant que Martine regarde en regarde une autre à la télévision. A priori, je devrai mettre quelques années avant de voir toutes les saisons. Elle fait partie de mes occupations lorsque l’ordinateur ne peut se connecter à internet. J’ai en effet renoncé à la connexion bas débit habituelle à la campagne et seul le Smartphone de Martine nous relie au monde extérieur. L’absence temporaire d’internet me semble désormais préférable au bas débit. On s’habitue vite au luxe ! C’est la découverte de Taylor Momsen (chanteuse de The Pretty Reckless) qui m’a donné l’envie de jeter un œil sur la vie de cette jeunesse à la fois riche et américaine. J’ai acheté quelques journaux et magazines dont Marianne, hebdomadaire que je n’avais même plus envie de télécharger lorsque le forfait illimité de Relay existait encore. Je l’ai acheté pour l’entretien avec Jean-Claude Michéa qui explique pourquoi il a « rompu avec la gauche ». Je regrette d’autant moins cette acquisition que Benoît Duteurtre y écrit tout le bien qu’il pense du dernier ouvrage de Gabriel Matzneff , « Séraphin, c’est la fin ! ». J’ai l’impression que l’ostracisme qui a frappé Matzneff pendant des décennies fait désormais parti du passé. Cela ne signifie pas que tout le monde s’est mis à l’apprécier (ce qui serait dommage) mais au moins ses livres sont davantage évoqués dans la presse.