La nostalgie n'est pas forcément heureuse
« Mais la musique soudain s’est tue », c’est le titre du dernier tome du journal de Gabriel Matzneff (2009-2013). Passage mis en exergue : « Voilà quelques jours, j’ai feuilleté La Prunelle de mes yeux et Les Demoiselles du Taranne. Comme je vivais alors ! Quel rythme ! Quelles aventures ! Il en a encore été ainsi durant toutes les années 90 et les premières années 2000. Puis… Pourquoi ? Je ne le sais pas, mais la musique soudain s’est tue. » Amélie Nothomb a titré son dernier roman « La nostalgie heureuse ». La nostalgie ne peut être heureuse que jusqu’à un certain âge. Lorsqu’on atteint cet âge, elle perd son qualificatif. Avec le livre de Matzneff, j’ai aussi acheté « L’insécurité culturelle » de Laurent Bouvet.