Je sens venir le moment triste
Je sens venir le moment triste où j’aurai terminé « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert ». Un amour impossible, deux romans dans le roman, des scènes décrites à la fois dans le présent et le passé (un peu comme dans la série Cold Case, le côté déprimant en moins), des rebondissements très bien menés (le lecteur n’a pas le sentiment d’être trompé) et un gros bouquin, qui permet de partager de longs moments avec lui. Autre lecture (juste commencée), celle de l’essai « Le Suicide français » d’Éric Zemmour. C’est bourré d’à-peu-près (un peu la marque de fabrique de Zemmour) mais très plaisant à lire. Je ne suis pas d’accord avec beaucoup de choses mais je ne cherche pas dans mes lectures à seulement me confronter avec mes propres idées, comme ont tendance à le faire beaucoup de contempteurs du polémiste. Il idéalise le passé, il se trompe sur l’interprétation de la politique de Vichy contre les Juifs, il surinterprète un certain nombre d’éléments, il critique une certaine dévirilisation de la société, tout cela n’en fait pas un criminel.