Je dois manquer d'imagination
Une vague d’inquiétude, une sorte de tsunami qui rappellerait la grande peur de l’an 1000 (laquelle n’a d’ailleurs jamais existé), semble s’abattre sur notre pays. J’en profite pour évoquer mes propres angoisses. L’environnement, le sort de l’humanité, l’immigration, le capitalisme financier ou encore le conflit entre les États-Unis et l’Iran ne provoquent en moi aucune inquiétude. Je dois manquer d’imagination. L’avenir de mes enfants ne m’inquiète pas davantage. Nous essayons, ma femme et moi, de faire le mieux possible pour qu’ils puissent prendre leur envol. C’est tout simplement notre rôle de parents (simple à définir mais pas forcément à jouer). Je m’inquiète davantage pour ma femme et moi, non par égoïsme, mais parce que nous sommes plus près de notre fin que de notre commencement.