Islam et islamisme
Un fait est certain, les musulmans ne supportent pas que l’on critique l’islam. Ce qui est arrivé à Mila le confirme. Après les attentats de 2015, certains de mes élèves musulmans, de bon niveau scolaire et bien intégrés, s’inquiétaient plus du sort de leurs coreligionnaires que de celui des victimes du terrorisme. L’amalgame leur faisait plus peur que le terrorisme. Pourtant, la distinction entre l’islam et l’islamisme (qualifié aussi d’islam radical) était déjà bien établie, à part dans certains milieux extrémistes.
Je pars demain à l’aube pour Londres.