Genre...
Facebook aurait moins la côte auprès des jeunes, Twitter davantage. Le réseau qui progresse semble être Ask.fm, venu de Lettonie (2010). Son principe est de répondre à des questions qui peuvent être posées de façon anonyme. Répondre à des questions posées par un anonyme qui, lui, te connaît, peut apporter un certain frisson. Le plus intéressant est que ce réseau s’est transformé en une gigantesque salle de marché ou l’on échange des questions, des « like » ou encore des « cap ». Pour être populaire, le nombre de questions a plus d’importance que leur contenu. Il est impressionnant de voir comment une théorie qui n’existe pas (cette dite théorie du genre) continue à faire parler d’elle. Mais peut-être qu’en réalité l’immense partie de la population s’en fiche complètement et que je suis trompé par une sorte d’effet de loupe, certains de mes contacts FB y croyant dur comme fer. Le principe est simple, on prend un peu partout des écrits qui évoquent une socialisation différenciée selon le sexe, ou alors des écrits théoriques destinés à être oubliés aussitôt publiés, et on s’exclame « alors, seulement une rumeur ? ». N’importe quel fantasme pourrait être rendu réel en utilisant de tels moyens. D’où l’intérêt de ne pas évoquer les « études de genre » qui renvoient à quelque chose de précis mais la « théorie du genre » dans laquelle on peut tout mettre, et même le reste.