Un rêve de Phébus

De petites boucles obsessionnelles

Soirée nostalgie jeudi avec la présence de collègues désormais retraités, dont certains (surtout certaines) ont accompagné mes premières années d’enseignement. Journée d’intégration des sixièmes hier : une troupe de théâtre les prend en charge pour la journée et ils sont capables de jouer une représentation le soir. C’était très impressionnant. A est comme chez elle au théâtre. Nath a commencé sa formation en alternance, elle prolonge ses études de 15 mois. Une belle interview de Lou Doillon dans le Télérama daté d’aujourd’hui 19 septembre. Je ne résiste pas au plaisir d’en reproduire un extrait : « Mes chansons sont des petites boucles obsessionnelles. Les femmes fonctionnent beaucoup sur ce modèle. J’adore le travail d’Annette Messager ou de Louise Bourgeois, cette méticulosité très féminine, de l’ordre du tricotage, de la petite névrose qu’on ne cesse de creuser. J’écris des chansons pour coudre les choses ensemble, je cherche à réparer, à rassembler. Les hommes réussissent plus à éclater les choses. Mais j’aime ce qui perdure, se patine, je n’arrive pas à détruire. Quand les filles le font, cela fait toujours plus peur. Parce que nous faisons la vie. »