Dans la peau de Phébus
Cette nouvelle rentrée est peut-être l’occasion de me remettre dans la peau de Phébus. J’ai pensé à cela il y a quelques jours. Pour avoir le plaisir de me lire dans quelques années, il faut bien que je me consacre de nouveau à l’écriture, même si je n’ai jamais beaucoup écrit. Twitter et ses 280 caractères (140 les premières années) conviennent à la longueur de mes textes mais les tweets sont trop éphémères.
J’ai compris il y a peu que je vivais une de mes dernières rentrées. Demain, j’atteindrai l’âge fatidique de 60 ans. Chaque entrée dans une décennie supplémentaire constitue une nouvelle étape, d’abord joyeuse, puis plus ou moins neutre, enfin de plus en plus pesante. La retraite est la dernière phase de l’existence, plus ou moins longue, plus ou moins en bonne santé (de moins en moins à partir d’un certain âge).
J’ai conduit A à la gare en milieu d’après-midi. Elle est enchantée de son commencement de vie parisienne. L’entendre parler de sa nouvelle existence, entre lycée, appartement parisien et amies, me donne envie d’un grand retour en arrière.