Attendre la chute des poires sous un pommier
Fête des sports samedi, A a participé aux démonstrations d’aïkido et j’ai joué aux échecs. M s’est dépensé dans quelques activités, ce qui lui a fait du bien après deux jours de gastro. Dimanche, je suis passé chez mon père pour récupérer son courrier et prendre quelques affaires, avant de partir pour un nouvel hôpital que nous ne connaissions pas encore. Un terrain gigantesque avec des bâtiments qui donnent l’impression d’être à plusieurs kilomètres les uns des autres. J’ai de nouveau emprunté quelques photos, des photos d’enfance, des photos d’adolescence. Il y en a une très belle de ma sœur en train de jouer du piano. Ma mère était musicienne, ma sœur l’est et ma nièce maintient la tradition. Ce soir, chez Frédéric Taddéi (à la radio) c’est Anne Fontaine, la réalisatrice de Gemma Bovery, qui est venue parler de son film. Jusqu’à présent, la promotion du film était plutôt assuré par un Fabrice Luchini au sommet de son cabotinage. Mais Luchini parle avant tout de lui, des autres aussi, très peu du film. J’aime beaucoup l’écouter, il me fait souvent rire. Anne Fontaine a davantage parlé de Gemma Bovery et donne envie de se plonger dans Flaubert. Une phrase amusante, que je cite de mémoire : Madame Bovary est du genre à s’allonger sous un pommier pour attendre que les poires tombent.