Digues fragiles
Il faut que je m’habitue à terminer épuisé mes cours du lundi après-midi. La fatigue des élèves fait sauter les digues de leur écoute et de leur attention -souvent fragiles- lors de la dernière heure de cours et seul le cours magistral permet d’obtenir le silence. Je gratte donc je ne parle pas. Mais je n’ai pas envie de ne faire que parler. En début d’après-midi, j’ai fait travailler mes premières sur des tableaux de chiffres. Il fallait oser avec une classe comprenant autant d’élèves. En réalité, le nombre d’élèves dans une classe importe peu, sauf lorsque le professeur regarde, horrifié, l’épaisseur du paquet de copies qui l’attend bien sagement. C’est pour bientôt.