Il dégonflait les baudruches des bons sentiments et les révoltes trop courageuses
Sophie Marceau, fort belle femme au demeurant, a quitté avant-hier soir le plateau du journal de 20 heures au motif que JM Le Pen était lui aussi invité à ce même journal. Si j’ai bien compris, l’actrice devait promouvoir un film dans lequel elle joue une résistante. Notre époque a les résistances qu’elle mérite. Je promets que je n’avais pas vu la couverture de Télérama (semaine du 8 au 14 mars 2008) avant d’écrire ces premières lignes. L’hebdomadaire rend en effet hommage à Pierre Desproges, « méchamment absent ». Cet hommage est beau et drôle à fois. Extrait : « Il était la mauvaise conscience des années 80, qui dégonflait les baudruches des bons sentiments et les révoltes trop courageuses (dénoncer Pinochet à 10 000 kilomètres de Santiago). » C’est bien écrit dans Télérama, du groupe Le Monde.