Maintenant tout cela, c'est derrière moi
J’ai passé presque toute la journée au lycée, pour corriger des copies de Bac blanc d’un lycée parisien, mon côté mercenaire. A midi, je suis allé déjeuner au centre commercial, où j’ai eu un peu de mal à me garer à cause des soldes. J’ai acheté des magazines, Libération et le Figaro, les deux derniers pour lire les articles concernant la prestation de Sarko, hier devant les journalistes. Mais je n’ai lu que celui qui traite du départ de François Nourissier de l’académie Goncourt, sujet autrement plus passionnant. L’écrivain donne une des meilleures définitions de la vieillesse : « Maintenant tout cela, c’est derrière moi. » (Le Figaro du 9 janvier 2008). En faisant prendre son repas à A, je lui expliquais que je ne pouvais pas sourire, revenant de chez le dentiste. Elle m’a répondu : « C’est pas grave. Tu peux faire des bisous ». Et elle m’a tendu la joue.