J'aggrave mon cas
Des millions de citoyens ont voté pour Nicolas Sarkozy, mais pas sa femme. Quant à Ségolène, elle veut bouter son compagnon hors de la présidence du parti socialiste. La République, cinquième du nom, devient ainsi un joyeux vaudeville. Une collègue m’a réprimandé parce que j’avais osé prétendre que la victoire de Sarko ne m’inquiétait pas. J’ai aggravé mon cas en ajoutant que si on avait réellement voulu battre Sarkozy, on aurait choisi un autre candidat. Puis j’ai étalé encore plus ma mauvaise foi : « Ségolène venant de se déclarer candidate pour 2012, on va prendre 10 ans de Sarkozy ». La santé de mes parents m’inquiète, ma fille aînée parfois m’inquiète, l’accouchement de Martine aussi, mais moins. Je ne comprends pas comment on peut s’inquiéter pour des motifs aussi lointains qu’un Président de la République.