Un rêve de Phébus

Une gauche nationale familiale

Je crois que ma décision est prise, je ne peux pas voter Ségolène. J’ai voté quatre fois pour François Mitterrand, j’ai voté deux fois pour Lionel Jospin (en 1995, même si j’en suis moins certain pour le premier tour), j’ai adoré les élections de 1981, période que je n’ai jamais reniée, même lorsqu’il était de bon ton de le faire. Là, je ne peux pas, je ne peux pas voter pour « cette gauche « nationale familiale » qui a perdu toute dimension de rêve, d’utopie, de folie, d’intelligence, d’imagination, d’audace », pour reprendre les propos de Marcela Iacub dans Télérama du 2 mai 2007. Je ne souhaite pas non plus voter pour Sarko, dont je n’aime pas la vision communautariste de la société, mais qui ne me fait bien entendu pas peur. Il va certes insuffler une politique très libérale mais, bon, je ne me sens pas responsable du choix des militants socialistes quant à leur candidat.