Un rêve de Phébus

Les Demoiselles du Taranne

Samedi matin, j’ai dû me dépêcher pour gagner la gare, retardé par l’oubli de mon invitation pour le salon du livre, distraction dont je me suis aperçu en bas des escaliers. Je suis tout de même arrivé à la gare à temps mais, contrairement à moi, le train ne s’est pas arrêté. Une trentaine de minutes d’attente avant le suivant, plus de temps qu’il m’en fallait pour écouter mes messages téléphoniques. Je songe à m’en préoccuper une ou deux fois par mois, les périodes fastes. Un message m’attendait, celui de Circé qui me disait qu’elle ne m’oubliait pas (j’aime) et qu’elle avait commandé Les Demoiselles du Taranne, le Journal 1988 de Gabriel Matzneff. Aujourd’hui, je suis passé à la FNAC pour acheter ces Demoiselles. Je me suis ensuite installé en compagnie d’un milk-shake noisette-banane et, avant de commencer ma lecture, ai appelé Circé.