Un esprit brillant mais qui oublie avec constance d'aller au fond des choses
Fin d’après-midi, une quinzaine de minutes avant l’heure du bain d’A, elle joue avec des animaux, un zoo apporté par le Père Noël. Hier, lorsque Martine lui montrait le réfrigérateur (qui va devenir un héros de ce journal), A s’est exclamée « merci Père Noël » ! Comme si elle avait deviné que nous l’avions choisi comme cadeau de Noël. J’ai acheté le dernier livre d’Alain Minc, consacré à John M.Keynes. Je me méfie de Minc, certainement un esprit brillant mais qui oublie avec constance d’aller au fond des choses. Mais un peu de superficialité au sujet de Keynes ne peut faire de mal. Je devine que certains passages vont faire bondir quelques amis, par exemple « Il y a, à l’évidence chez Keynes une blessure Wittgenstein comme il existe une blessure Melchior ».