Téléphone, Michel Houellebecq.
Nous voilà de retour après quelques jours passés à la campagne, dans la résidence secondaire de mes parents. J’emploie ce dernier terme même si maman n’a jamais eu l’impression qu’elle y était chez elle. Elle s’y rendait plus ou moins contrainte et le moins possible. C’était une résidence paternelle. Jean-Louis Aubert a mis en musique des poèmes de Michel Houellebecq. J’aime beaucoup ces deux personnes, même si pour moi Aubert c’est surtout Téléphone. On se défait difficilement de ses premières amours. Leur réunion, c’est un peu celle de deux périodes de mon existence.