J’ai ressenti une grande fierté
Ce n’est pas en ce mois de décembre que je retrouverai un rythme d’écriture plus enlevé. J’ai des phrases en tête mais je n’arrive pas à trouver le temps, donc l’envie, de demander à mes doigts de les faire entrer dans l’ordinateur. Pas écrivain, mais atteint du syndrome de la page blanche ? Nous sommes rentrés d’A hier en toute fin d’après-midi. Un bouchon commencé avant la sortie de l’autoroute, puis se poursuivant sur la Francilienne, a rendu interminable la fin de notre périple. De temps en temps, comme cela s’était déjà produit en arrivant à A, un bruit très inquiétant sortait du capot, à intervalles de plus en plus rapprochés et de plus en plus long. Ce matin, nous sommes allés montrer la voiture à un garagiste mais, celui-ci étant à moins de 680 kilomètres de notre domicile, la voiture n’a pas daigné faire le moindre bruit bizarre et inquiétant. Le garagiste nous a suggéré de lui téléphoner à la prochaine alerte pour lui faire entendre le bruit. Il nous a tout de même donné un rendez-vous pour un prochain examen plus détaillé. Le 11 décembre, j’ai assisté à la remise des prix de l’école de Nath. Ni elle, ni moi le savions, elle a terminé major de sa promotion. J’ai ressenti une grande fierté.