Un rêve de Phébus

Hasards

Deux séances de cinéma cette semaine, nous profitons de l’absence des enfants. Pas le temps de monter sur la capitale donc nous nous contentons des films proposés par le cinéma de notre ville. Mercredi, notre choix s’est porté sur Effraction, un film efficace que Télérama n’a pas aimé. Aujourd’hui, nous sommes allés voir Mains armées, un polar de Pierre Jolivet. La bande annonce de ce film donne bêtement une information que j’aurais préféré découvrir en le regardant. Je n’en dis pas davantage. La visite d’hier chez le coiffeur m’a rajeuni de quelques années. J’ai mis mon nouveau visage sur mon profil FB et le hasard a voulu que la jeune fille au câlin ait mis le premier like. Je ne suis pas encore tout à fait prêt à transformer cet anglicisme en verbe du premier degré. J’ai bien entendu eu droit à quelques commentaires. Je poursuis la lecture de Lunar Park (Bret Easton Ellis). La quatrième de couverture commence par 2 questions : « Où s’arrête le réel ? Où commence la fiction ?  » Le faux journal que j’ai écrit me revient à l’esprit. Il contenait du réel mais qui n’était pas le mien. L’an passé, celle de mes cousines qui a un an de plus que moi depuis nos naissances respectives a franchi le cap du demi-siècle. Cette première alerte vient d’être suivi d’une seconde : son frère a deux mois de moins que moi et vient de franchir ce cap fatidique. Avant Lunar Park, j’ai lu « La belle vie » de Jay McInerney. Là aussi, le hasard.