Ségolène Royal ne manque pas d’humour : elle vient de proposer aux Tunisiens l’aide du parti socialiste pour organiser leurs prochaines élections. Si l’on oublie le côté légèrement néo-colonialiste de cette offre, on ne peut que sourire en pensant à la dernière élection de Martine Aubry, dont Ségolène a d’ailleurs été la principale victime. J’ai pu porter mes copies à Paris, hier après ma seule heure de cours de l’après-midi (une collègue avait besoin de mon heure de vie de classe, que je lui ai fort volontiers cédée). J’ai terminé de les corriger dans un café, lieu de mixité sociale entre les ouvriers travaillant dans les parages et la population. L’un d’eux est entré en s’exclamant « ya de la bourgeoise ici !». Le ton admiratif qu’il a employé m’a amusé.